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La SNCB donnerait en moyenne cinq fois par jour l’instruction de rattraper un retard de train en sautant un arrêt en cours de trajet, selon une information publiée dans les journaux De Standaard, Gazet van Antwerpen et Het Nieuwsblad.
Les médiateurs pour les voyageurs ferroviaires, Jean-Marc Jeanfils et Cynthia Van der Linden, se montrent critiques envers la SNCB qui, en cas de retard d’un train, donne parfois l’ordre aux conducteurs de sauter un ou plusieurs arrêts afin de rattraper le retard accumulé.
Selon Jeanfils, « cela se serait produit 904 fois durant les six premiers mois de l’année dernière ». Cela représente en moyenne environ cinq cas par jour. Le rapport annuel du service de médiation a été présenté mardi à la Chambre des représentants de Belgique.
Des chiffres qui font débat
Ce chiffre fait toutefois débat. Le service de médiation demande au gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel – qui suit la ponctualité sur le réseau – de collecter désormais ces données de manière plus précise.
Les médiateurs du rail demandent également à la SNCB davantage d’explications et de chiffres concernant cette pratique. Selon Van der Linden, ce ne sont pas uniquement les petites gares qui sont sautées en cas de retard.
Selon le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés), qui a présenté mardi à la Chambre ses propres chiffres, il y aurait en moyenne trois sauts de gare par jour afin de résorber un retard. « L’impact sur la ponctualité de 3.800 trains quotidiens est dès lors négligeable », citent les journaux.



















