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Le clivage entre le président du MR et celui du PS s’est cristallisé sur le thème brûlant des impôts. « Partout où je suis, les impôts baissent, le pouvoir d’achat augmente », a lancé Georges-Louis Bouchez. Face à lui, Paul Magnette a accusé le MR d’être, au contraire, responsable d’une pression fiscale trop lourde : « On n’a jamais vu une rage taxatoire pareille ».
Bouchez revendique une baisse des impôts ciblée
Le président du MR a défendu le budget présenté par la majorité, mettant en avant un assainissement budgétaire de 32 milliards d’euros « 80 % de cet assainissement, c’est de la réduction des dépenses et des réformes. Et 20 %, c’est des recettes », a-t-il affirmé.
Pour lui, les mesures fiscales prévues par le gouvernement visent à préserver les travailleurs, les épargnants et les investisseurs. « Nous baissons l’impôt sur le revenu, ce qui va rapporter jusqu’à plus de 500 € par ménage », a-t-il assuré.
Magnette dénonce une « pluie de nouvelles taxes »
De son côté, Paul Magnette a souligné que les efforts de réduction du déficit ne doivent pas reposer principalement sur les épaules des classes moyennes et populaires.
Selon ses calculs, « la moitié des travailleurs vont perdre 500 € ou plus avec deux sauts d’index (...) Si vous prenez un policier, une enseignante, ils vont perdre 1 000 € par an.» Il a dénoncé « une pluie de nouvelles taxes » touchant divers aspects du quotidien, de l’essence aux pizzas.
Enfin, il a rappelé la responsabilité historique du MR dans ces politiques, notant que « le ministre des Finances qui a duré le plus longtemps était Didier Reynders, du MR, ministre pendant douze ans ».
















