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Les rues cyclables deviennent ZONES cyclables: qu'est-ce qui change et pourquoi c'est important?

Une nouvelle signalisation est mise en place pour les vélos dans la ville : on parle désormais de zone cyclable, et plus de rue cyclable.

Elles sont de plus en plus nombreuses à Bruxelles et en Wallonie et la volonté est de prioriser le passage des cyclistes et de limiter la vitesse à 30 km/heure pour tout le monde. 
Rien ne change au niveau du concept, c’est la signalisation qui est modifiée. Les nouveaux aménagements seront équipés de la nouvelle signalisation. L'actuelle sera progressivement modifiée d’ici à 2035.

Souvent méconnues des automobilistes, les zones cyclables sont pourtant prévues dans le code de la route. Ces voiries permettent aux cyclistes de circuler au milieu de la rue. Les voitures sont autorisées sur ces axes, mais ne peuvent pas dépasser les vélos. La vitesse y est limitée à 30 km/heure et des panneaux et stickers posés au sol rappellent à tous que cette voie est cyclable. 

Des plus en plus de communes ou de villes en installent sur leur territoire avec pour objectif de protéger les usagers faibles. 

Si elles sont bien pensées et placées dans des endroits adaptés, les zones cyclables améliorent la sécurité des cyclistes. Le problème, c'est souvent le comportement des automobilistes : une large partie d'entre eux ne connaît pas les règles quand ils circulent dans cette zone. 

Selon une récente étude de l'AWSR (Agence Wallonne pour la Sécurité Routière), 50% des automobilistes interrogés ne savent pas quel comportement adopter dans une zone cyclable. Or, c'est une disposition du code de la route. Pour Stéphanie Scailquin, échevine de la mobilité à Namur, où dispose de 5 axes placés en zone cyclable, il est indispensable de bien communiquer. 

"Aujourd'hui, nous avons des panneaux verticaux et nous allons aussi installer sur le sol, donc en voirie, une signalisation horizontale pour expliquer, c'est quoi ces zones cyclables. Et donc le cycliste a priorité sur la voiture et donc l'automobiliste doit rester derrière le cycliste", déclare-t-elle.

Luc Goffinet, chargé de politique vélo pour la Wallonie au GRACQ, le confirme : il y a tout un travail de communication à faire. "Parfois, à l'entrée d'une rue, vous avez 5 panneaux. Donc, du coup, il faut vraiment un marquage en peinture au sol pour vraiment visualiser la rue cyclable. Et après, il faut faire ça dans des conditions où c'est respectable. Si on fait des rues cyclables trop longues, si on fait des rues cyclables là où c'est des zones de transit, il y a de l'énervement du côté des automobilistes. On a des gens qui foncent parfois dans des vélos"

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©GRACQ

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Commentaires

4 commentaires

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  • permis pour les velos et taxe de roulage

  • Il n'y a déjà pas assez de danger sur les routes avec ces fous du vélo on leur met encore des zones cyclables,où vas t-on?

    Alain Schmit
     Répondre
  • On pensera aux écolos l'année prochaine aux élections

    Alain Schmit
     Répondre
  • Il est fort a craindre que ces "zones cyclables" ne soit un véritable "nid a problème" pour les automobilistes, déjà a l'heure actuelle 90% des cyclistes ne respecte absolument pas le code de la route car sous prétexte que ce sont des "usagers faibles" ils brulent les feux rouges, roulent en sens contraire ne marque pas leurs intention de tourner etc.

    Charles Poulain
     Répondre