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À bord de kayaks, bateaux pneumatiques et d’un voilier, 55 activistes de Greenpeace ont poursuivi dans la nuit de mercredi à jeudi leur action de blocage à l’entrée du terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) du port de Zeebrugge. L’ONG environnementale souhaite dénoncer l’importation de gaz naturel liquéfié en provenance de Russie et des États-Unis.
Les activistes, venus de 17 pays différents, ont débuté leur action mercredi après-midi. Ils brandissent depuis lors des slogans sur leurs embarcations tels que «Poutine et Trump adorent le gaz, c’est vous qui en payez le prix» ou «Stop au gaz fossile».
La nuit s’est passée dans le calme, a indiqué Greenpeace. «Les activistes sont déterminés à rester le plus longtemps possible», ajoute l’ONG, précisant que l’action dure déjà depuis plus de 16 heures.
L’organisation environnementale appelle l’Union européenne et ses États membres à interdire l’importation en Europe de gaz liquéfié russe et à arrêter tout nouveau contrat d’approvisionnement en GNL américain, en raison de son caractère nocif pour le climat. Greenpeace demande également la sortie «progressive et définitive» du gaz fossile d’ici à 2035.
