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Crédits à la consommation, déploiement de militaires, sites nucléaires… : voici tout ce qui change ce 1er décembre

Par RTL info avec Belga
Plusieurs changements vont impacter les Belges dès le 1er décembre. Il y a notamment une bonne nouvelle concernant les tarifs maximaux des crédits à la consommation. Il est également question de sécurité autour des sites nucléaire belge, et de l’interdiction d’une IA pour protéger les administrations fédérales.

Baisse des tarifs maximaux des crédits à la consommation

Les taux annuels effectifs globaux (TAEG) maximaux légaux pour les prêts et les ventes à tempérament et pour le crédit-bail de plus de 5.000 euros baisseront d’un point de pourcentage ce 1er décembre, a annoncé le SPF Économie jeudi. Les tarifs restent les mêmes si le montant est inférieur à 5.000 euros.

Les nouveaux maxima sont applicables à tous les nouveaux contrats de crédit conclus à partir du 1er décembre et aux contrats de crédit existants avec un taux débiteur variable. Ce n’est donc pas le cas pour ceux avec un taux fixe.

Les TAEG maximaux pour les ouvertures de crédit, parmi lesquelles les « cartes de crédit » à remboursement étalé et la possibilité d’aller en négatif sur un compte à vue, restent inchangés, ajoute l’administration.

La baisse des TAEG s’explique par des indices de référence de septembre inférieurs d’au moins 0,75 point de pourcentage aux indices de référence utilisés lors de l’ajustement précédent du TAEG maximal. Ces indices de référence suivent l’évolution du marché et sont réévalués en mars et septembre de chaque année.

Les tarifs maximaux des crédits à la consommation avaient déjà baissé en juin dernier, de 1,5 point de pourcentage.

Le prêt à tempérament est un crédit à remboursement périodique, sans possibilité de réemprunter. La vente à tempérament s’applique elle lorsque le prêteur n’accorde pas de l’argent, mais un bien ou un service dont on paie le prix en plusieurs mensualités. Le crédit-bail est un contrat de location d’un bien, assorti de la possibilité d’acheter le bien loué à la fin du bail.

Des militaires sur davantage de sites nucléaires

Les militaires pourront être déployés dès le 1er décembre sur davantage de sites nucléaires. L’armée est déjà en soutien de la police fédérale pour la protection des centrales nucléaires de Doel et de Tihange depuis le 1er juillet dernier, et étendra désormais cette aide au centre de recherche nucléaire SCK CEN de Mol, au Joint Research Center de Geel et à Belgoprocess, l’entreprise en charge du traitement et du stockage des déchets radioactifs à Dessel.

Le ministre de la Défense Théo Francken (N-VA) et le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) ont signé en juin un protocole d’accord autour de ce soutien de l’armée. Il y est inscrit que la police fédérale reste à la tête des opérations. L’objectif du soutien militaire est de permettre de libérer des agents pour d’autres tâches.

Les militaires seront par ailleurs appelés, à partir du 1er avril 2026, à aider les forces de l’ordre pour la sécurité de l’Institut national des radioéléments à Fleurus.

Plus que deux réacteurs nucléaires

La Belgique ne compte désormais plus que deux réacteurs nucléaires en activité, après l’arrêt définitif du réacteur Doel 2 dimanche soir. Il a été mis à l’arrêt après 50 ans d’exploitation.

Doel 2 est le cinquième réacteur belge à fermer en Belgique, après les arrêts définitifs de Doel 3, Tihange 2, Doel 1 et Tihange 1. Doel 4 et Tihange 3 pourront encore tourner une dizaine d’années, jusqu’en 2035.

Doel 2 est l’un des plus petits réacteurs du pays, disposant d’une puissance de 445 mégawatts. La centrale sur la rive de l’Escaut a officiellement commencé à produire de l’électricité le 1er décembre 1975.

Dimanche en fin de journée, les opérateurs de la salle de contrôle ont éteint le réacteur et ont coupé la liaison avec le réseau haute tension. La phase de mise à l’arrêt a alors démarré et sera suivie de son véritable démantèlement dont le début est prévu en 2029. La démolition est attendue vers 2039-2040.

Une IA chinoise interdite dans les administrations fédérales

Les applications de l’intelligence artificielle chinoise DeepSeek doivent être désinstallées de tout appareil utilisé par des membres de l’administration fédérale à partir du 1er décembre prochain, ressort-il d’une circulaire publiée par la ministre de l’Action et de la Modernisation publiques, Vanessa Matz (Les Engagés).

DeepSeek est considéré comme l’équivalent chinois de ChatGPT. Le modèle a toutefois rapidement été bloqué par un certain nombre de pays, mettant en avant le risque de l’utilisation d’une telle IA pour la confidentialité.

Une analyse demandée par la ministre et transmise par le Centre pour la sécurité Belgique (CCB) a finalement mené à la décision d’interdire préventivement le système chinois des appareils de travail des administrations fédérales.

« En interdisant l’usage de ce système, nous faisons preuve de vigilance afin de garantir que nos administrations restent un espace sûr, protégé et exemplaire », a expliqué Vanessa Matz.

Cela concerne tant les services fédéraux, que les entreprises publiques autonomes, les institutions publiques, la Défense, la police fédérale… L’interdiction vaut pour l’ensemble des appareils de service utilisés par le personnel, à savoir « les appareils dont les frais d’abonnement, d’utilisation ou d’achat sont pris en charge en partie ou en totalité par les pouvoirs publics ».

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