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Plusieurs milliards d’euros : les droits de douane imposés à la Belgique par Donald Trump ont été estimés

Par RTL info avec Belga
Depuis octobre 2025, les droits de douane américains ont explosé, menaçant de coûter plus de 4 milliards d’euros à la Belgique. David Clarinval, ministre de l’Économie, évoque, quant à lui, un scénario « maximaliste » et des mesures pour limiter les dégâts.

En outre, le secteur pharmaceutique encaisserait un choc douanier de 2,29 milliards d’euros, soit plus de 8.000 fois plus que ce qu’il payait jusqu’à présent.

Cette première analyse d’impact se fonde sur les 27,4 milliards d’euros d’exportations belges vers les États‑Unis en 2024, alors soumises à des droits de douane moyens de 3 à 4 % — ce qui représentait environ 258 millions d’euros. Depuis le 1ᵉʳ octobre, ces droits sont passés à 15 %, ce qui pourrait faire grimper la facture à entre 4,2 et 4,4 milliards d’euros, soit une multiplication par 16 ou 17. Parmi les secteurs les plus exposés figure l’industrie pharmaceutique, dont les coûts douaniers pourraient bondir à 2,29 milliards d’euros, contre quelques centaines de milliers auparavant. Ce choc tarifaire inédit pose donc la question de la résilience de l’économie belge face à cette nouvelle donne commerciale.

S’adapter pour mieux rebondir, les stratégies de Clarinval face à la hausse des droits de douane

C’est précisément cette capacité d’adaptation que David Clarinval met en avant pour relativiser le scénario noir dessiné par les calculs du SPF Économie. « Nos entreprises sauront réagir, réorienter leurs exportations et ajuster leurs stratégies », a-t-il assuré. Pour les y aider, le ministre appelle à une double action : d’abord au niveau européen, via des mesures comme « Omnibus » et « Stop the clock » visant à alléger la pression réglementaire ; ensuite au niveau national, grâce au plan MAKE‑25, qui prévoit des baisses de charges, une simplification administrative et un soutien accru à la compétitivité. « L’exportation est au cœur de notre économie », a-t-il rappelé, avant de conclure : « C’est la croissance économique qui permettra de rétablir durablement nos finances publiques. »

Depuis le 1er octobre, ces tarifs ont grimpé à 15%. Ce qui équivaudrait à des droits de douane atteignant entre 4,2 et 4,4 milliards d’euros, a calculé l’administration. C’est 16 à 17 fois plus qu’auparavant. Ces estimations ne tiennent toutefois pas compte des comportements d’adaptation.

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