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Réforme des pensions : les clarifications de Jan Jambon sur le potentiel futur malus des préretraités

Par RTL info
Le calcul du malus pension sur base de l’année de naissance n’est qu’une « des nombreuses hypothèses de travail envisagées dans le cadre de la réforme », affirme le cabinet du ministre des Pensions Jan Jambon mercredi, en réponse à plusieurs articles publiés dans la presse.

Plusieurs journaux ont rapporté que le pourcentage appliqué au futur malus pension, qui vise à pénaliser les personnes qui partiraient à la pension avant l’âge légal, dépendrait de l’année de naissance. Les personnes nées entre 1961 et 1963 perdraient 2 % par année de départ anticipé. Celles nées entre 1964 et 1972 perdraient 4 %, et celles nées à partir de 1973 perdraient 5 %.

Selon le porte-parole du ministre Jambon, il s’agit d’une des hypothèses de travail sur la table du gouvernement. « Tout est en constante évolution. Des groupes de travail intercabinets sont mis en place en permanence et l’impact est calculé pour chaque hypothèse. » Cela signifie par exemple que le malus pension ne doit pas toucher davantage les femmes, comme l’a suggéré le Comité d’Etude sur le Vieillissement.

Une balise reste certaine : « La version finale n’ira jamais au-delà de l’accord de gouvernement », a assuré le porte-parole. Le texte annonce que « le montant de la pension est réduit d’un malus de 2 % (jusqu’en 2030), de 4 % (jusqu’en 2040), de 5 % (à partir de 2040) par année d’anticipation avant l’âge légal si le retraité remplit la condition de carrière pour la retraite anticipée mais pas celle liée aux 35 années de carrière de 156 jours avec prestations de travail effectives et 7020 jours de travail effectifs. »

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