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Une élève de première secondaire tombe enceinte à Arlon: qui doit faire le choix de garder l'enfant?

Alors que le droit à l'avortement est régulièrement remis en question à travers le monde, un aspect de ce droit qui permet à chaque femme de disposer de son propre corps est souvent oublié: qui décide lorsqu'il s'agit d'une mineure?

C'est une histoire révélée par Sudinfo dans ses éditions de ce mardi. À Arlon, une adolescente de première année secondaire est tombée enceinte suite à une relation avec un adolescent de troisième secondaire. Si pour les professionnels de l'enseignement et les centres de planning familial, cette histoire révèle une nouvelle fois l'importance des groupes d'Evras (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle), c'est un autre élément de ce récit qui nous interpelle ce soir.

La journaliste Laurence Briquet révèle que malgré le jeune âge de l'adolescente, il ne serait nullement question d'avortement puisque les parents de la jeune fille souhaitent garder l'enfant. De quoi soulever une autre question : quand une mineure tombe enceinte, est-ce vraiment à ses parents de prendre une décision ?

Choix de garder l'enfant ou d'avorter pour une mineure enceinte : qui peut décider ? 

La majorité n’est pas une condition requise par la loi pour pouvoir avorter en Belgique. Une mineure peut donc avorter, et ce, sans l’accord de ses parents.  Ainsi, si la mineure décide de ne pas en parler à ses parents, le médecin devra respecter ce choix, car il est tenu au secret médical.

Autrement dit, même une jeune fille pas encore majeure peut se faire avorter sans l’accord de ses parents. Souvent, le médecin préfèrera que la mineure soit accompagnée d’un adulte, cette personne ne doit pas nécessairement être de sa famille, mais plutôt une personne en qui elle a confiance.

Bien entendu, se faire accompagner n’est pas une obligation, la mineure a le droit de faire cette démarche toute seule. Un médecin généraliste, un planning familial ou un service hospitalier peuvent aider la mineure dans cette démarche. Mais si elle doit recourir à une IVG, c’est qu’il y a eu un problème dans sa contraception, et là aussi, elle pourra être conseillée pour éviter ces situations.

Notez que la capacité de discernement de la mineure est évidemment évaluée et prise en compte.

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