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Ce jeudi, la FGTB et d'autres syndicats seront dans la rue pour protester contre le nouveau gouvernement et son accord. Thierry Bodson, président de la FGTB, était l'invité de Martin Buxant ce dimanche.
Après la manifestation de ce jeudi, l'heure sera à la grève générale, c'est-à-dire des blocages dans tous le pays. "C'est l'étape suivante", a indiqué Thierry Bodson face à Martin Buxant. "Je pense que les autres syndicats se réunissent la semaine prochaine et, si on est rejoints, et bien alors à la fin du mois de mars, on devrait aller vers une grève générale", a affirmé le président de la FGTB sur RTL info qui "espère" former un "front commun".
La grève générale devrait donc se dérouler fin mars. Cette mobilisation nationale ne sera pas, les syndicats l'ont annoncé depuis la formation du gouvernement De Wever, la seule et unique. Que se passera-t-il ensuite? "Il y aura peut-être d'autres manifestations, après il y aura certainement des mouvements dans les secteurs, dans les entreprises, parce que quand les travailleurs vont se rendre compte qu'il n'y a pas grand-chose, voire rien à négocier dans les secteurs ou dans les entreprises, il y aura aussi des mouvements plus sectoriels", a expliqué Thierry Bodson.
Une grève volontairement coûteuse
Si "certains libéraux" ont proposé une grève silencieuse en portant un brassard autour du bras au travail, à l'instar des grèves du Japon, cette méthode n'est clairement pas celle envisagée par Thierry Bodson et la FGTB. Oui, une grève générale bloque le pays et l'économie, et coûte des millions d'euros: c'est bien là "l'objectif". " Quand on veut être entendu au niveau des travailleurs", a lâché le syndicaliste. "Il faut faire mal à l'économie pour qu'on soit entendu. On est entendu quand les patrons et la droite se disent "S'ils continuent le mouvement, ça va vraiment faire mal à l'économie'."