Accueil Actu Belgique Société

Une petite fille abandonnée dans une boîte à bébé à Anvers : « Je l’ai appelée Nina »

Par RTL info
Nina est le premier bébé retrouvé dans cette boîte cette année.

Fin août, un bébé a été déposé dans la boîte à bébés d’Anvers, située dans le district de Borgerhout. Il s’agit du premier cas recensé cette année, et du tout premier pendant le mandat d’Els Van Doesburg (N-VA), bourgmestre d’Anvers, récemment de retour de son congé de maternité après la naissance de son fils Marcel.

Conformément à la procédure, la bourgmestre est devenue la tutrice légale de l’enfant. Comme Bart de Wever l’était devenu dans un cas similaire en 2021. « Nous échangeons des messages et les contacts sont vraiment très bons. On voit que son cœur de mère bat encore très fort après la naissance de son bébé », raconte Katrin Beyer, de l’association « Moeder voor moeder ». Dans un entretien à paraître ce week-end dans Het Laatste Nieuws, la bourgmestre raconte avoir choisi de prénommer la petite fille Nina. Un choix personnel : « La demi-sœur du Romain Marcellus s’appelle Antonia. Je trouvais que c’était un peu « too much », alors j’en ai fait la version plus moderne : Nina », explique-t-elle. Très impliquée, elle confie également avoir rendu plusieurs visites au nourrisson : « Elle est incroyablement bien entourée. Je suis allée la voir souvent, car je voulais qu’elle reçoive aussi des visites non professionnelles. »

Depuis le début de l’année 2024, aucun autre bébé n’avait encore été déposé dans la boîte à bébés anversoise, selon les données de l’ASBL Moeders voor Moeders, qui en assure la gestion. Ce dispositif, mis en place en 2000, permet aux mères en détresse d’abandonner leur enfant de manière totalement anonyme. À l’intérieur de la boîte, une enveloppe contient des informations ainsi qu’une pièce de puzzle symbolique. La mère peut la conserver, dans l’éventualité d’un futur contact avec l’enfant.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.