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En juin, un feu, probablement d'origine humaine, s'est déclaré dans les Fagnes. Il avait ravagé 150 hectares de végétation. Un biologiste s'est rendu sur place pour faire des prélèvements. Trois mois après ce terrible incendie, la nature reprend ses droits. La flore retrouve de la verdure avec de nombreuses pousses qu'on a pu observer sur des souches d'arbres qui étaient carbonisées, nous explique notre journaliste Mathieu Langer.
Il ajoute que c'est encore plus impressionnant concernant la faune, car le feu ne s'est pas enfoncé sous terre et a permis aux araignées, aux fourmis, aux invertébrés de se réfugier à deux ou trois centimètres sous la terre. Ils n'ont donc pas été très impactés. Cependant, si cet incendie venait à se répéter chaque année, ce serait une véritable catastrophe. Les gardes forestiers veillent encore au quotidien et peuvent infliger des amendes de 250 euros si les promeneurs ne respectent pas les sentiers balisés ou s'ils font du feu.
"On a eu la chance cette fois-ci, contrairement à 2011, que ce soit un feu qui ne soit pas homogène. Il y a toute une série de petites zones, parfois c'est quelques mètres carrés, parfois c'est quelques ares, qui ont échappé aux flammes (...) au niveau des oiseaux qui nichaient au sol il y a eu des dégats et des pertes mais quelques-uns qui ont pu y échapper car le feu n'était pas homogène", explique Pascal Ghiette, attaché scientifique du service public de Wallonie.
