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Il y a 30 ans, une vague d'OVNI crée l'émoi en Belgique: "C’est un phénomène un peu extraordinaire", raconte un pilote de F16

Yves Meelbergs est l'un des deux pilotes de chasseurs F16 envoyés dans les airs le soir du 30 mars 1990 à la recherche d’un OVNI localisé au-dessus de la région bruxelloise. Les F16 avaient pourtant réussi à verrouiller leur cible mais l’OVNI s’était échappé. Aujourd’hui encore, 30 ans plus tard, le pilote reste interpellé par ce qu’il a vécu. Voici son témoignage.

"Tout à coup on a eu une alerte qui a retenti assez tard le soir, je pense qu’il était 22h-23h. On est partis pour faire une mission d’interception sur des éventuels objets non-identifiés. On s’est retrouvés dans une zone qui était assez proche de l’aéroport de Zaventem. On apercevait en fait un objet qui avait un comportement erratique. Il y avait donc de grandes variations d’altitude, de cap et parfois d’accélération. Pendant environ 30 minutes, on a essayé d’intercepter cet objet qui était observé par plusieurs stations au sol.

La cible était verrouillée par les deux F16. Après il a commencé à bouger à nouveau très rapidement et puis il s’est échappé, il a produit une accélération assez impressionnante. Et donc il a disparu des radars.

C’est un phénomène un peu extraordinaire, ce n’était pas un comportement que l’on observait de façon régulière sur des avions que l’on interceptait et qui étaient connus à l’époque. 

Ensuite, on a été envoyé du côté du Shape où là on est descendus à plus basse altitude et puis plus rien. Donc cela a été à nouveau quelque chose qui a disparu. Le fait que cela soit observé à la fois par nous, par des stations au sol et des témoins visuels dignes de foi, là cela apporte un éclairage vraiment intéressant par rapport à la vague belge.

Il y a eu la confirmation qu’il n’y avait pas de prototype américain ou d’essais en cours au-dessus de l’espace aérien belge. Donc, c’est quelque chose que l’on peut désormais éliminer. 

C’est toujours un sujet un peu tabou. Honnêtement, il y a quand même toujours des gens qui ont toujours un petit sourire en coin quand on parle de ce sujet-là. Maintenant, moi je n’ai pas vraiment de souci de parler de ça parce que j’essaie de le faire de la façon la plus honnête possible."

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