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L’origine de nos traumatismes se passe souvent pendant la grossesse de la mère, selon Roger Fiammetti, kiné et ostéopathe

Tout au long de notre vie, nous vivons des séparations qui nous marquent et nous angoissent. Comment nous émanciper de ces blocages ?

Roger Fiammetti kinésithérapeute, ostéopathe, auteur et expert en Fleurs de Bach était invité sur le plateau de RTL Info ce lundi midi. Il vient de publier Se libérer du sentiment d’abandon et des angoisses de séparation.

"Le traumatisme se situe dans les tissus", avance-t-il. Selon lui, quand une forte émotion est vécue par une mère pendant sa grossesse, "alors il y aura une émotion chez le bébé", puisque le "premier cerveau, ce sont les tissus qui vont garder et cristalliser ce choc émotionnel".

De son expérience de kiné et d'ostéopathe, "quand le patient ne parle plus, le corps parle encore", c'est là tout l'intérêt de ses disciplines. "Par le corps, on sait déterminer si c’est de la culpabilité, la trahison, l’humiliation, la peur de manquer, de ne pas être aimé, la colère…" 

"Quand on vit un choc émotionnel in utero ou dans la petite enfance, il va toujours se répéter sous diverses formes mais toujours avec le même thème", explique Roger Fiammetti. Et tant que cette émotion n'a pas été identifiée, qu'elle soit anecdotique ou extraordinaire, elle sera là. "Si l'émotion qui n’a pas été bien exprimée, elle a créé un impact dans les tissus." 

Selon Roger Fiammetti, certains de ces chocs se passent pendant la grossesse. "Il faut que les mamans puissent comprendre qu’avant de gérer une séparation, le mieux est de l’éviter." Notre invité conseille donc aux mamans et futures mamans, pendant la période intra utérine et pendant les 10 premiers mois du bébé, de "parler à leur enfant, s’y intéresser", de préférence allaiter pour créer un lien.

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