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Ce 1er mars entre partiellement en vigueur une réforme des conditions d'agrément des établissements pour animaux en Wallonie. Il s'agit d'une modification en profondeur du cadre législatif en la matière. Sont concernés les commerces, les refuges, les élevages pour chiens et chats, ainsi que les pensions. Son but est de garantir un traitement plus respectueux des animaux tout en soutenant les acteurs wallons qui travaillent de façon digne.
Parmi les nouvelles mesures, les normes minimales d'hébergement sont revues à la hausse. Sauf contre-indication vétérinaire, les animaux ne pourront pas être détenus seuls en permanence, et doivent pouvoir bénéficier de la présence d'un autre animal.
L'information disponible pour le candidat acquéreur est renforcée. Les établissements devront donner une série d'informations aux acquéreurs, concernant notamment les besoins de l'animal et ses spécificités, et parcourir une liste de questions à se poser avant l'acquisition d'un animal.
En ce qui concerne la gestion des élevages de chiens ou de chats, l'arrêté réduit le nombre de portées par femelle, et fixe un âge minimum et maximum pour les gestations. Le temps consacré aux soins et à la socialisation des chiens et des chats est augmenté. En outre, les éleveurs de chiens ou de chats pourront élever au maximum deux races différentes.
Plusieurs dispositifs de soutien sont mis en place pour accompagner les structures concernées à mettre en application ces nouvelles normes, promet le cabinet de Céline Tellier, ministre wallonne en charge du Bien-être animal. Une période transitoire de cinq ans permettra aux établissements agréés à la date d'entrée en vigueur de l'arrêté d'adapter leurs infrastructures. Pour les refuges, cette période sera de 10 ans, en raison de leur activité non-lucrative.