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Un cas de tuberculose a récemment été détecté dans une école de Landen, dans le Brabant flamand. Cette maladie, que l’on pensait presque éradiquée, est pourtant toujours présente dans le monde. Elle reste en effet une préoccupation de santé publique majeure, avec 10,8 millions de cas enregistrés en 2023, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). 1,25 million d’entre eux ont perdu la vie.
La tuberculose est probablement redevenue la principale cause de décès due à un seul agent infectieux, place qu’a occupée le Covid pendant trois ans. Pour rappel, la tuberculose est provoquée par une bactérie nommée bacille de Koch, elle affecte principalement les poumons, avec des symptômes assez larges : toux persistante, fatigue, manque d’appétit, douleur thoracique, fièvre ou sueurs nocturnes. Mais elle peut également toucher d’autres organes comme le cerveau, les ganglions ou les reins.
À noter que seules les particules expulsées dans l’air sont contagieuses. Il est donc primordial de rester vigilant, en particulier dans les lieux où les taux de contamination restent élevés. Face à ces signes, consulter un médecin demeure une étape cruciale pour prévenir toute propagation.
Menace silencieuse bien présente
Bien que les avancées médicales aient permis de réduire son impact dans certains pays, elle reste une menace silencieuse et redoutable. Elle est d’ailleurs encore aujourd’hui présente partout dans le monde, mais dans des proportions différentes.
Les régions les plus touchées se situent en Asie du Sud-Est et en Afrique, qui cumulent respectivement 45 % et 25 % des nouveaux cas mondiaux. Des pays comme l’Inde, le Bangladesh ou encore la République démocratique du Congo sont particulièrement concernés par cette problématique de santé publique.
En revanche, en Belgique, où l’incidence est faible, environ 1000 cas sont détectés chaque année. Ces cas concernent majoritairement des personnes vivant dans des grandes villes, souvent arrivées de l’étranger.
Des traitements existent
Fort heureusement, des traitements efficaces existent. Les antibiotiques, prescrits en cas de contamination, réduisent le risque de transmission de 80 à 90 %, que les symptômes soient présents ou non. Ces traitements nécessitent cependant plusieurs mois de suivi rigoureux.
En matière de prévention, la vaccination est également une solution clé, en particulier pour les voyageurs visitant des zones fortement affectées ou pour des professionnels de santé exposés à des environnements à risque.

















