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La 6e édition du grand comptage des coquillages, qui s'est déroulée le 25 mars, a révélé des différences régionales significatives entre les espèces de coquillages dénombrés au large des places belges, néerlandaises et françaises. L'événement, porté par l'Institut flamand de la Mer (VLIZ), a réuni pour la première fois la Belgique, les Pays-Bas et le Nord de la France.
Pas moins de deux mille personnes ont comptabilisé 82.444 coquillages dans les dix communes du littoral samedi. Si la spisule tronquée et la coque se retrouvent systématiquement dans le top 5, quel que soit le pays, des différences régionales importantes ont toutefois été observées.
Sur la Côte belge, la spisule tronquée (23%), la nonne (23%) et la coque (21%) occupent, comme à l'accoutumée, le trio de tête. La spisule tronquée domine également les plages néerlandaises (32%), où le podium est complété par la coque (18%) et de la coquille ovale (17%). Au large de Zuydcoote, en France, la coque (24%), la coquille Saint-Jacques (21%) et la moule (17%) arrivent en premier, tandis que la spisule tronquée ferme la marche, en cinquième position.
"La spisule tronquée et la coque restent les éternelles favorites de la Côte belge. En outre, la plupart de ces coquillages sont anciens, comme en témoigne le faible nombre de coquilles doubles. Des différences locales apparaissent clairement, avec un nombre typique de nonnes sur les côtes (est et moyenne) belge et néerlandaise, et, par exemple, un nombre frappant de palourdes et de couteau-gaine à la frontière française. Les plages néerlandaises, quant à elles, détiennent davantage de coquillages de plage fossiles à forme ovale", observe Jan Seys, de l'Institut flamand de la Mer (VLIZ).
