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L'ASBL We Are Nature.Brussels a blâmé vendredi le gouvernement bruxellois pour son inaction en matière de politique climatique. Afin de préserver la résilience de la capitale face au changement climatique, l'organisme demande un moratoire sur la destruction des espaces naturels à Bruxelles. Si cette demande n'est pas satisfaite après l'été, des actions en justice seront engagées. "Les citoyens font de plus en plus appel à la justice pour se faire entendre, et c'est dans cette démarche que nous nous inscrivons désormais", affirme le collectif, qui exhorte le gouvernement bruxellois à "assumer ses responsabilités".
L'an dernier, le "TuiniersForum des Jardiniers" avait déjà rédigé un manifeste appelant à instituer un moratoire sur la destruction des espaces naturels dans la région bruxelloise. Le manifeste avait alors récolté la signature de pas moins de 27 associations et de 40.000 citoyens.
"Au bout d'un an, nous n'avons obtenu aucune réponse. Avec le nouveau collectif We Are Nature.Brussels, nous réitérons notre demande d'instaurer un moratoire pour protéger les espaces naturels bruxellois", explique Bernadette Stallaert, une membre de l'ASBL. "Il est urgent d'anticiper le changement climatique à Bruxelles. Si le gouvernement ne répond pas à notre demande, nous porterons notre affaire devant les tribunaux en septembre."
Concrètement, un tel moratoire signifierait que les espaces naturels bruxellois, tels que la friche Josaphat (Schaerbeek) et le site naturel du Donderberg (Laeken), seraient retirés de la catégorie des zones constructibles et bénéficieraient d'un statut de protection dans le Plan régional d'affectation du sol, qui détermine quelles zones peuvent être construites ou non dans la Région bruxelloise. "Nous devons protéger d'urgence notre capital naturel", souligne We Are nature.Brussels.