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Atteint d’un cancer du pancréas, Gilles Van der Spek a marqué les esprits par sa philosophie lumineuse et son énergie communicative. Disparu en septembre dernier, ce Bruxellois de 30 ans laisse un message d’espoir puissant, repris aujourd’hui par sa famille et les Cyclos du cœur.
En 2020, Gilles Van der Spek apprend qu’il est atteint d’une forme rare de cancer du pancréas. Mais plutôt que de se laisser abattre, ce passionné de vélo transforme cette épreuve en moteur de vie. Il développe alors un concept unique : le "profitivisme", une alliance entre le fait de profiter de la vie et de rester positif.
Sur le plateau du Télévie en 2023, son discours avait touché le public : "La vie peut te donner un cactus, tu n’es pas obligé de t’asseoir dessus. J’ai un cactus, il est à côté de moi, mais je continue à faire ce que j’ai envie de faire, parce que j’ai envie de vivre". Ce mantra, devenu emblématique, résume la force de caractère d’un homme déterminé à ne pas se définir par la maladie.
Le vélo comme symbole de résistance
Malgré la maladie, Gilles continue de pratiquer le cyclisme, se fixant des défis qu’il partage sur les réseaux sociaux pour motiver et inspirer d’autres malades. Son optimisme rayonne au point que Jean-Michel Zecca, marqué par sa personnalité, lui propose en 2023 de devenir le parrain des Cyclos du cœur. Gilles accepte avec enthousiasme. "Tu dois trouver un sens à ta vie, des rêves, des choses qui te motivent. Sinon, la maladie te tire vers le bas. Le profitivisme, c’est mon mantra. La vie est belle, elle vaut la peine d’être vécue", affirmait-il encore en avril 2023.
Un hommage vibrant sur le plateau du Télévie
Le 26 septembre dernier, Gilles s’est éteint. Sur le plateau du Télévie, l’émotion est vive. Jean-Michel Zecca, en rendant hommage à celui qui fut le parrain des Cyclos du cœur 2024, se souvient : "Quand je fais du vélo aujourd’hui et que c’est dur, je pense à lui. Il nous a dit une chose qui nous a marqué à vie : 'Ce n’est pas parce que la vie t’offre un cactus que tu es obligé de t’asseoir dessus"".
Présents en plateau, ses parents Jean et Brigitte ainsi que sa sœur Marie poursuivent désormais son engagement. "La vie est belle. Il faut continuer à profiter, rester positif. Ce n’est pas parce qu’on a de l’adversité qu’il faut s’arrêter", partage Marie.
La famille reprend les rênes de l’ASBL fondée par Gilles, avec un objectif clair : soutenir les AJA, les adolescents et jeunes adultes touchés par le cancer. "Ils ne doivent pas avoir uniquement la maladie dans leur vie. Il faut qu’ils puissent rebondir et voir de l’espoir au bout du tunnel", explique-t-elle avec conviction.


















