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La Bourse de Paris évolue en baisse jeudi, au lendemain des déclarations prudentes du président de la banque centrale américaine et avant la réunion de son homologue européenne.
L'indice vedette CAC 40 reculait de 0,27%, soit 20,10 points, à 7.384,37 points vers 09H50. Mercredi, la cote parisienne avait légèrement rebondi, mais sans prise de risque avant la conférence de presse du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell attendue après la clôture des marchés européens.
La Fed a relevé, comme attendu, son taux directeur d'un quart de point pour le porter à une fourchette comprise entre 5% et 5,25%, une première depuis plus de 15 ans et n'anticipe pas de hausses supplémentaires.
Une annonce qui a ravi le marché et qui a temporairement poussé les indices américains dans le vert.
Wall Street a cependant clôturé en repli, les investisseurs n'ayant pas apprécié les déclarations de Jerome Powell, qui a affirmé que "aucune décision sur une pause n'a été prise aujourd'hui" et a écarté l'idée d'une baisse des taux cette année.
"M. Powell a été prudent durant la conférence de presse, listant l'ensemble des incertitudes pesant sur l'économie", souligne Christian Parisot, pour le courtier Aurel BGC.
La prudence reste aussi de mise jeudi matin puisque c'est au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de se pencher sur sa politique monétaire jeudi.
Après une série de six hausses de taux depuis juillet 2022, la BCE estime qu'elle a encore du chemin à faire pour lutter contre l'inflation, avant de terminer son cycle de resserrement monétaire.
Casino casse ses prix
Les ventes du distributeur Casino ont baissé de 2,3% en France au premier trimestre 2023, une mauvaise performance dans un contexte d'inflation qui gonfle les ventes de la grande distribution, et le groupe a annoncé jeudi avoir sensiblement baissé ses prix pour attirer les clients.
Son action chutait de 11,18% à 7,42 euros. Et celle de sa maison mère Rallye perdait 5,65% à 1,30 euro.
Airbus maintient le cap
L'avionneur européen maintient ses objectifs financiers et de livraisons d'avions neufs pour 2023 malgré un bénéfice net plombé au premier trimestre par un nombre d'appareils remis à ses clients en recul et des ajustements comptables notamment liés aux taux de change.
Les analystes d'Oddo BHF soulignent néanmoins que "les signes d'accélération émergent".
Son action prenait 2,32% à 121,52 euros.