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La Bourse de Paris a clôturé à l'équilibre (-0,04%) lundi à l'issue d'une séance notamment marquée par la capitalisation boursière record du géant du luxe LVMH, qui a atteint les 500 milliards de dollars.
L'indice vedette CAC 40 a terminé en très légère baisse de 3,14 points à 7.545,60 points. Au cours de la séance, vers 13H30, la place parisienne a établi un plus haut historique à 7.581,25 points. Vendredi, c'est son record en clôture qui avait été battu, à 7.577,00 points.
LVMH, Hermès et L'Oréal représentent un tiers du CAC 40 en termes de capitalisation, ces entreprises du luxe "sont devenues des valeurs refuge pour les marchés et cette capitalisation de LVMH surprend peu", note Ilana Azuelos-Bossard, directrice adjointe chez Kiplink Finance.
La capitalisation boursière de LVMH (+0,10% à 902,00 euros) a atteint les 500 milliards de dollars - soit 454 milliards d'euros-, ce qui constitue une première pour une entreprise européenne, selon Bloomberg.
Plus tôt en avril, dans la foulée de la publication de ses résultats trimestriels, LVMH était entré dans le top 10 des entreprises les mieux valorisées au monde.
"Les performances du CAC 40 depuis le début de l'année ont été largement tirées par ce secteur, Hermès étant le plus performant, suivi de LVMH et de L'Oréal", souligne Michael Hewson de CMC Markets.
Cependant, un sentiment de prudence a dominé les marchés au cours de cette séance, avant d'entamer le cœur d'une semaine "assez déterminante, riche en publications d'entreprises et d'indicateurs majeurs", explique Ilana Azuelos-Bossard.
Les marchés attendent la publication de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) américain, du PIB de la zone euro et de l'inflation allemande.
Mais c'est surtout les prochaines réunions de la Banque centrale américaine (Fed), les 1er et 2 mai, qui tiennent les investisseurs en haleine.
"Le marché reste très craintif" et s'attend à une dernière montée des taux directeurs de l'institution monétaire américaine avant une accalmie, explique Ilana Azuelos-Bossard.
Le 4 mai, ce sera au tour de la Banque centrale européenne de se réunir. Mais pour la zone euro, l'idée dominante est que la BCE n'en est pas à la dernière hausse de ses taux directeurs.
En difficulté, le groupe de distribution Casino a reçu une proposition d'augmentation de capital du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky: une piste alternative, voire complémentaire, aux discussions sur un rapprochement avec Teract, qui intéresse aussi Intermarché. Le groupe d'origine stéphanoise a vu sa capitalisation boursière tomber à environ 600 millions d'euros fin mars et vaut actuellement autour de 670 millions d'euros. A Paris lundi, l'action de Casino a perdu 1,62%, à 6,37 euros.
