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Les quelques centaines d'activistes qui ont pénétré mercredi soir sur le site de la future centrale au gaz d'Engie à Flémalle sont toujours présents sur place jeudi. Les militants se disent plus que jamais déterminés à poursuivre jusqu'à ce week-end l'occupation des lieux et à empêcher la poursuite de la construction "de cette centrale au gaz fossile destructrice pour le climat", relatent les porte-paroles de Code Rouge, le mouvement de désobéissance civile à l'origine de cette action.
Mercredi, 400 personnes ont franchi les grilles du site par vagues successives entre 18h30 et 19h30, selon Code Rouge. Les activistes se sont ensuite enchaînés aux machines, ont accroché des bannières aux grues et ont planté leurs tentes en vue de passer la nuit sur le chantier, alors qu'un autre groupe plus restreint a mené une action symbolique près de la centrale nucléaire de Tihange.
Sur le site d'Engie à Flémalle, tout est calme jeudi et les militants se sont organisés afin d'y passer les prochaines nuits, jusqu'au week-end. La police est toujours présente mais n'est pas encore intervenue pour déloger les manifestants. L'année dernière, au mois d'octobre, ce même mouvement avait organisé une action similaire auprès d'infrastructures appartenant à Total Energies.
A Bruxelles, depuis ce matin, 200 activistes et syndicalistes bloquent par ailleurs le siège d'Engie dans une action de désobéissance civile portant des revendications similaires. Ils veulent dénoncer les profits de l'entreprise, la fin du tarif social élargi et exiger la socialisation du secteur de l'énergie. Les participants à l'action incluent des syndicalistes de la CNE et de la CGSP, ainsi que des activistes pour la justice sociale et climatique, dont des Gilets jaunes et des militants de Code Rouge.