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Les syndicats se disent satisfaits de la décision de la cour d'appel de Liège qui a autorisé mercredi le transfert de Liberty Steel à Liberty Galati, indique à l'agence Belga Jordan Atanasov, secrétaire régional de la CSC Métal.
La nouvelle est tombée mercredi matin à la cour d'appel de Liège. Liberty Galati, la filiale roumaine de Liberty Steel, entreprise spécialisée dans la métallurgie et la sidérurgie, reprend l'ensemble des travailleurs de l'entreprise située en région liégeoise. Une bonne nouvelle pour les syndicats. "C'est une décision qui était attendue. La CSC a clairement soutenu cette offre, car elle comprenait la reprise de l'ensemble des activités et des travailleurs. Le tribunal d'appel a pris en compte la situation des travailleurs," explique à l'agence Belga Jordan Atanasov, secrétaire régional de la CSC Métal.
Aucune échéance n'a encore été fixée, mais les 582 travailleurs de l'entreprise sont déjà satisfaits de savoir qu'ils pourront retravailler, après plusieurs mois à l'arrêt. "Les travailleurs attendent de savoir quand ils pourront reprendre le travail. On a tous conscience que cela reprendra de façon graduelle, mais je pense que cela relance déjà une certaine dynamique pour les travailleurs," précise le syndicaliste CSC.
Dans le dossier de la reprise des actifs de Liberty Steel, le tribunal pouvait choisir entre trois offres. Deux de celles-ci, partielles, avaient été émises par le sidérurgiste ArcelorMittal (qui voulait reprendre 127 travailleurs), propriétaire avant l'arrivée de Liberty en 2019, et par le consortium NLMK/Marcegaglia (qui concernait 97 personnes). Une troisième offre était déposée par Liberty Steel, via sa filiale roumaine Liberty Galati, pour l'ensemble des actifs et des 582 travailleurs.
Le tribunal de l'entreprise avait rejeté l'ensemble des offres, Liberty Galati avait fait appel de la décision fin mai.