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La part des taxes environnementales dans le total des prélèvements a légèrement diminué depuis la crise Covid, ressort-il d'un nouveau rapport publié vendredi par le Bureau fédéral du Plan. Après avoir progressé de manière ininterrompue en Belgique entre 2008 et 2019 (+55%), la crise sanitaire a stoppé net cette croissance (-8%).
Les recettes des taxes sont toutefois reparties à la hausse après la crise Covid pour renouer pratiquement avec le niveau d'avant-crise.
Entre 2008 et 2019, les recettes générées par les taxes environnementales sont passées de 8,1 milliards d'euros à 12,6 milliards d'euros (+55%).
Sur la période 2008-2021, les taxes environnementales se composaient, en moyenne, comme suit : 68% de taxes sur l'énergie, 27% de taxes sur les transports, 5% de taxes sur la pollution et moins d'un pourcent de taxes sur les ressources.
Au cours de cette période, la part des taxes sur les transports a baissé, tandis que la part des taxes sur l'énergie a augmenté.
En 2021, les taxes environnementales se répartissaient comme suit entre les différentes catégories de contribuables : 45% étaient payées par les ménages, 51% par les entreprises, 3% par des non-résidents (soit les ménages et les entreprises qui ne sont pas établis en Belgique) et moins d'un pourcent n'étaient pas imputées.
La part des taxes environnementales dans le total des prélèvements et cotisations sociales a progressé de 5,3% en 2008 et 5,8% en 2021, mais fléchit depuis 2019.