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D'ici quelques mois, les habitants de Sydney pourront emprunter une nouvelle station de métro, creusée 25 mètres sous terre, et réalisée grâce à l'expertise belge de l'entreprise Besix Watpac. La princesse Astrid et sa délégation ministérielle ont visité le site de construction lundi matin, guidées par le CEO de Besix, Pierre Sironval, après une cérémonie de bienvenue traditionnelle aborigène.
L'entreprise belge Besix et sa filiale australienne Watpac, acquise en 2018, finalisent la construction d'une des six nouvelles stations de métro de Sydney, à Barangaroo, dans le centre de la ville et le long de la baie. Le contrat pèse quelque 280 millions de dollars australiens (130 millions d'euros).
Le défi est conséquent alors que cette infrastructure complexe prend forme dans un quartier déjà très urbanisé de la ville de 5 millions d'habitants, à proximité immédiate des quais de ferrys, et dans un lieu culturellement très significatif pour les Aborigènes d'Australie.
"Des sociétés ont d'abord foré le tunnel et créé une sorte de grande boite vide en béton, qu'ils nous ont transmise. Après quoi nous avons mené les études détaillées, assuré la coordination, et installé tous les locaux techniques", décrit M. Sironval. "Nous apportons notre savoir-faire belge avec l'aide de nos collègues de Watpac qui connaissent le marché local et y ont accès", poursuit-il.
A Barangaroo, les Belges de Besix ont aussi dû tenir compte du riche héritage aborigène du lieu. Des représentants de ces propriétaires traditionnels ont accueilli la princesse Astrid, et la ministre des Affaires étrangères belges, Hadja Lahbib, à Barangaroo avec une "cérémonie de la fumée", durant laquelle des plantes natives sont embrasées pour générer de la fumée, accompagnée de chants. Une cérémonie d'accueil "Bienvenue au pays" (Welcome to country, en anglais) a aussi été menée en ouverture de la visite royale.
