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Le régulateur britannique de la concurrence, la CMA, a donné un feu vert "provisoire" au rachat pour 61 milliards de dollars de l'entreprise américaine de logiciels et d'informatique à distance VMware par son compatriote, le fabricant de semi-conducteurs Broadcom.
La CMA n'a pour l'instant pas trouvé que cette mégafusion "affaiblirait la concurrence dans l'approvisionnement en produits informatiques d'une importance cruciale", explique l'organisme dans un communiqué.
L'organisme de régulation avait ouvert fin mars une enquête approfondie sur l'opération, qui avait été annoncée en mai 2022.
VMware occupe une position de leader dans les logiciels dits de "virtualisation de serveurs", qui permettent de diviser un serveur physique en plusieurs serveurs virtuels.
La CMA craignait que la fusion "permette à Broadcom d'empêcher ses concurrents de fabriquer des composants compatibles avec VMware", ou d'obtenir des informations commercialement sensibles.
"Les conclusions publiées mercredi sont temporaires" et reposent sur les conclusions d'un panel d'expert de la CMA, indique celle-ci. Elle va à présent recueillir d'autres avis avant d'émettre une décision définitive le 12 septembre, précise l'autorité britannique de la régulation.
La Commission européenne a quant à elle donné la semaine dernière un feu vert à l'opération, à condition que le fabricant américain de semi-conducteurs respecte les mesures correctives auxquelles il s'est engagé.