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La Bourse de New York a terminé en nette hausse mercredi, de plus en plus assurée grâce à la stabilisation apparente du système bancaire et à l'accalmie sur le marché obligataire, avec les actions technologiques à l'honneur.
Le Dow Jones a gagné 1,00%, l'indice Nasdaq a progressé de 1,79% et l'indice élargi S&P 500 a pris 1,42%.
"A mesure que la peur s'éloigne, les gens sont davantage attirés par les actions", a résumé Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.
L'indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, est retombé mercredi à son plus bas niveau depuis le 9 mars, la veille de la prise de contrôle de la banque régionale Silicon Valley Bank (SVB) par les régulateurs américains.
La stabilisation des taux obligataires a aussi contribué à remettre les actions en ordre de marche, a ajouté Art Hogan.
Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans a terminé inchangé à 3,56%, ce qui ne s'était plus produit depuis trois semaines.
Pour Peter Cardillo, de Spartan Capital, le fait que l'indice S&P 500 soit parvenu à se maintenir au-dessus de 4.000 points à la clôture est un signe encourageant car "c'est un seuil psychologique".
"La crise bancaire passe un peu au second plan et les investisseurs se mettent à acheter ce qui a été fui ces dernières semaines", a souligné Art Hogan.
Parmi les valeurs ayant bénéficié de cette chasse aux bonnes affaires, le constructeur de véhicules électriques Rivian (+9,88%), la plateforme de commerce électronique Shopify (+5,39%) et le spécialiste du paiement échelonné sur internet Affirm (+10,88%).
L'enthousiasme s'est même propagé aux banques régionales, véritables parias de la place il y a encore quelques jours.
Un peu vite présentée comme le nouveau maillon faible du secteur bancaire américain, First Republic a été recherchée (+5,63%), de même que la Texane Comerica (+4,56%) ou la Californienne PacWest (+5,06%).
Ironie du sort, les actions de SVB --dont les échanges ont été autorisés à reprendre mardi de gré à gré (sans cotation continue)-- ont été très prisées, bondissant de 142,50%.
Même avec un cours plus que doublé, elles ne valent cependant que 97 cents, soit moins de 1% de leur prix au moment de leur suspension de la cote le 10 mars.
S'il a traversé la crise bancaire sans encombre, le secteur technologique a aussi pris de l'altitude mercredi, dans la foulée de commentaires du fabricant de semi-conducteurs Micron (+7,19%).
Le groupe de Boise (Idaho) s'est dit prudemment optimiste concernant un rééquilibrage entre offre et demande dans les mois à venir, après une nette décélération des commandes depuis fin 2022.
Ces prévisions ont porté plusieurs de ses concurrents, que ce soit Intel (+7,61%) ou Qualcomm (+3,09%).
Au-delà, Amazon (+3,10%), Meta (+2,33%) et le spécialiste des cartes graphiques Nvidia (+2,17%) ont paradé.
Ailleurs à la cote, l'équipementier sportif Lululemon est parti en sprint (+12,72%), poussé dans le dos par des résultats trimestriels meilleurs qu'attendu et par des prévisions également au-dessus des anticipations des analystes pour l'ensemble de son exercice décalé (de février à janvier).