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Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié samedi de "crime odieux" prémédité la mort dans un bombardement ukrainien d'un journaliste russe, jugeant l'Occident "responsable" aux côtés de Kiev et promettant "une réponse" aux responsables de cette attaque.
Plus tôt samedi, l'armée russe avait annoncé qu'un journaliste russe de l'agence de presse Ria Novosti, Rostislav Jouravlev, avait été tué et plusieurs autres personnes blessées dans un bombardement ukrainien dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.
"Tout indique que l'attaque contre le groupe de journalistes n'a pas été menée par hasard", a affirmé la diplomatie russe dans un communiqué.
Selon le ministère, "les journalistes rassemblaient des éléments pour un reportage sur le bombardement par des militants du régime de Kiev de colonies dans la région de Zaporijjia avec des armes à sous-munitions interdites dans de nombreux pays du monde".
"Nous ne nous faisons pas d'illusions sur le fait que les organisations internationales compétentes préfèreront, comme auparavant dans de tels cas, fermer les yeux sur ce crime odieux", a ajouté la diplomatie russe.
"Les auteurs du massacre brutal du journaliste russe recevront inévitablement le châtiment qu'ils méritent", a encore affirmé la même source, assurant que "ceux qui ont fourni des armes à sous-munitions à leurs protégés à Kiev partageront également la pleine mesure de la responsabilité".
Concernant Rostislav Jouravlev, "des unités des forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque d'artillerie contre un groupe de journalistes", "blessant quatre journalistes plus ou moins gravement", selon l'armée russe.
"Lors de l'évacuation, Rostislav Jouravlev (...) est décédé des suites de ses blessures, à la suite d'une explosion de sous-munitions", a-t-elle ajouté.
L'état de santé des trois autres journalistes blessés est "stable", selon l'armée russe qui a indiqué qu'"ils avaient été rapidement évacués vers les installations médicales" du ministère russe de la Défense.