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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué mercredi avoir pu rendre visite à 1.500 prisonniers de guerre détenus de part et d'autre depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, sans préciser combien il avait pu en voir du côté russe.
L'organisation, dont le siège se trouve à Genève, avait fait l'objet de critiques répétées du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui lui avait reproché de ne pas faire assez pour accéder aux soldats détenus par les Russes.
La présidente du CICR, Mirjana Spoljaric, a souligné la semaine dernière à Genève que le CICR considérait "l'accès aux prisonniers de guerre des deux côtés" comme un élément essentiel de son mandat et elle estime qu'il y a du progrès.
La visite des prisonniers de guerre est au coeur de la mission du CICR et est inscrite dans les Conventions de Genève, qui définissent les lois de la guerre
Le CICR affirme avoir eu accès aux prisonniers de guerre détenus par la Russie, y compris ces dernières semaines.
Très discret sur ses missions par souci d'efficacité, l'organisation ne précise pas le nombre de prisonniers qu'elle a visité de part et d'autre.
Le CICR a cependant souligné l'importance de cette mission, qui permet de vérifier les conditions de détention, d'offrir un soutien et parfois des livres ou des articles d'hygiène.
C'est aussi essentiel pour relayer l'information entre les détenus et leurs proches.
Le CICR et ses partenaires ont jusqu'à présent transmis environ 2.500 messages personnels entre les prisonniers de guerre et leurs familles et ont contribué à fournir à environ 5.500 familles des informations sur le sort de leurs proches dans le conflit.