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Le spécialiste des paiements électroniques Wordline a dévissé en bourse mercredi, chutant de plus de 56 pour cent à la bourse de Paris vers midi.
Cette chute fait suite à l'annonce du groupe français de son intention de baisser ses objectifs financiers pour 2023. Le groupe, qui a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires en hausse de 4,8% sur un an à périmètre et taux de change constants, à 1,18 milliard d'euros, vise désormais une croissance organique de son chiffre d'affaires de 6% à 7% en 2023, contre 8% à 10% précédemment.
Selon le directeur général de la société, Gilles Grapinet, le contexte macro-économique s'est dégradé au cours du deuxième semestre et les consommateurs commencent à modifier leurs habitudes de consommation, ce qui a un impact sur la croissance et la rentabilité. L'entreprise souligne en particulier un ralentissement sur le marché allemand.
Depuis le début de l'année, l'entreprise a perdu plus de 60% de sa valeur.
Le directeur général est également revenu sur la panne de ce week-end, et qui a touché "plusieurs dizaines" de grandes enseignes durant "une cinquantaine de minutes". "Je n'ai aucun souvenir, en près de dix ans que je dirige Worldline, que nous ayons eu une panne de ce genre" qui "reste absolument exceptionnelle", a-t-il déclaré.
La chute du cours de l'action de Worldline fait suite à la forte baisse enregistrée par son homologue néerlandais Adyen au mois d'août. Cette société de traitement des paiements avait alors perdu près de 19 milliards d'euros de valeur marchande en une seule journée, après avoir publié des chiffres semestriels décevants. Adyen a chuté de 9 % à la bourse d'Amsterdam mercredi et son homologue italien Nexi a perdu près de 14 % à Milan.



















