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À partir de jeudi prochain, 1er janvier, plusieurs changements interviennent. Des changements qui concernent votre portefeuille.
Les heures creuses pour la consommation d’électricité notamment sont modifiées en Wallonie. Petit rappel tout d’abord, en quoi consistent les heures creuses ? Ce sont essentiellement les tarifs bi-horaires, c’est-à-dire les personnes qui ont un compteur mesurant la consommation électrique en deux temps : le tarif plein – de jour – et le tarif réduit qui s’applique le week-end et durant la nuit, de 22h à 7h du matin.
Le principe est simple : si on fait, par exemple, tourner une machine à laver, il est plus intéressant financièrement de la faire fonctionner le week-end ou durant la nuit.
À partir du 1er janvier, des changements interviendront pour les Wallons qui bénéficient de ce tarif bi-horaire. En effet, le bi-horaire change d’horaire ! Les heures creuses s’étalent toujours la nuit, de 22h à 7h du matin, mais on ajoute une nouvelle plage en plus en journée : de 11 à 17h et il n’y a plus de distinction entre la semaine et le week-end.
En résumé et pour récapituler : les heures pleines, c’est de 7h à 11h et de 17h à 22h du lundi au dimanche et les heures creuses, de 11h à 17h et de 22h à 7h du matin, 7 jours sur 7 sans compter les jours fériés.
Le but de la manœuvre ? S’adapter à l’évolution du paysage énergétique, désormais davantage basé sur des sources d’énergie renouvelable comme le soleil et le vent, naturellement variables et plus abondantes à certains moments de la journée.
Pour qui les tarifs bihoraires sont-ils intéressants ? C’est une question d’organisation : si vous consommez au moins un quart de votre énergie durant les heures creuses, il vaut mieux privilégier le bihoraire au monohoraire.
Selon Ores, une famille de 4 personnes, qui consomme 5.900 kWh/an et qui programme son boiler électrique aux heures creuses, peut réaliser jusqu’à 25 % d’économie sur les frais de distribution, soit environ 180 € par an.















