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Les six dirigeants de l'opposition vénézuélienne réfugiés à l'ambassade argentine à Caracas pour échapper à des poursuites judiciaires qu'ils estiment injustes vont bénéficier de sauf-conduits pour l'Argentine, a affirmé vendredi une source haut placée du ministère des Affaires étrangères vénézuélien.
"A titre exceptionnel pour des motifs humanitaires (...) ils vont bénéficier de sauf-conduits. Ils pourront aller en Argentine, quand l'Argentine enverra un avion", a indiqué cette source, ajoutant que "normalement, ils n'ont pas le droit à l'asile".
La ministre des Affaires étrangères argentine Diana Mondino a affirmé de son côté vendredi que "nous y travaillons (aux sauf-conduits)". "Ce n'est pas si facile", a-t-elle dit.
Les opposants faisant l'objet d'"actes de harcèlement et de persécution" ont trouvé refuge dans la résidence de l'ambassadeur d'Argentine à Caracas, avait reconnu mardi le bureau de la présidence argentine qui n'a pas révélé leurs identités.
Sept collaborateurs de la dirigeante de l'opposition Maria Corina Machado ont été arrêtés au Venezuela à environ quatre mois de la présidentielle du 28 juillet. Ils sont accusés d'avoir planifié des "actions de déstabilisation" contre le gouvernement du président Nicolas Maduro.
Celui-ci briguera un troisième mandat de six ans. Douze autres candidats sont en lice, dont Manuel Rosales, ancien rival d'Hugo Chavez en 2006.
Mais la coalition de l'opposition n'a pu inscrire sa candidate et a enregistré la "candidature provisoire" de l'ancien diplomate Edmundo Gonzalez Urrutia.
Maria Corina Machado, qui a remporté la primaire de l'opposition, a été déclarée inéligible alors que celle qu'elle avait choisie pour la remplacer Corina Yoris n'a pas pu être inscrite. L'opposition et les observateurs accusent le Conseil national électoral (CNE) d'avoir volontairement bloqué sa candidature.
