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Le troisième sommet d'aide à l'Ukraine s'est ouvert ce matin à Paris. Il regroupe une trentaine de pays, d'Europe et de l'OTAN, dont la Belgique, pour aborder la transition vers la paix. Les chefs d'État et de gouvernement discutent notamment de l'envoi possible de militaires européens en Ukraine. Sous quelle bannière, sous quelle forme, la Belgique pourrait-elle y participer ?
Cette fois, Bart de Wever est invité dans la cour des grands. Emmanuel Macron sait que la Belgique est prête à envoyer des hommes en Ukraine, ce qui en fait un allié de plus pour son projet qui consiste à créer une coalition des volontaires.
L'envoi de soldats reste pourtant à définir : certains sont pour, d'autres plus prudents comme l'Italienne Giorgia Meloni qui juge l'idée inefficace... mais le débat est ouvert. Un premier pas salué par Volodymyr Zelensky à la recherche de garanties de sécurité. "A propos du contingent européen, leur objectif principal serait de contrôler et de surveiller la situation, de mener des entraînements conjoints. Quant à ces outils en mer, dans les airs ou sur le terrain, il est trop tôt pour le dire", note le président ukrainien.
Plus de 30 pays européens et de l'OTAN sont donc autour de la table pour clarifier leurs engagements. La France précise déjà le cadre d'une future force européenne en Ukraine : elle serait en deuxième ligne, n'irait pas au front et serait distincte d'une force de maintien de la paix des Nations Unies.
Mais cela se fera dans un second temps car pour l'instant, le cessez-le-feu n'est toujours pas réellement en place. "Pour le moment, je vois un pays qui a été agressé, qui a déjà fait un geste d'accepter un cessez-le-feu sans condition de 30 jours et de l'autre côté l'agresseur, qui lui met des conditions et n'a même pas accepté cela. On ne va pas lever les sanctions", explique Emmanuel Macron.
Les sanctions économiques restent la meilleure arme des Européens. A Paris, tous partagent la conviction du Premier ministre britannique, Keir Starmer : Vladimir Poutine joue la montre avec des promesses creuses. Le sommet s'est terminé aux alentours de 13h30, après plus de trois heures de réunion.


















