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Tami Laird, 49 ans, et son fils Stirling avaient quitté Sacramento pour rejoindre un camp d’été au bord de la rivière Stanislaus, en Californie. Mais leur GPS les a envoyés sur des pistes forestières isolées. Leur voiture s’est retrouvée embourbée, les empêchant d’avancer ou de revenir en arrière. Sans réseau téléphonique, ils étaient totalement coupés du monde.
Des mots d’appel à l’aide collés aux croisements
Face à cette situation délicate, Tami Laird a pris une initiative qui allait s’avérer déterminante : écrire des messages d’appel à l’aide sur papier, qu’elle a ensuite collés à plusieurs intersections avec du ruban adhésif. Le lendemain, vers 17h40, un secouriste découvre l’un de ces messages.
En poursuivant leur route, les secours trouvent un second message, encore plus détaillé. Le bureau du shérif du comté de Calaveras explique qu’il contenait «leurs noms, un numéro de téléphone, et précisait leur situation». Ces informations permettent d’orienter efficacement les recherches.
Tami Laird et Stirling sont finalement localisés à environ un kilomètre de là, près de leur véhicule. Celui-ci a pu être dégagé à l’aide d’un matériel de remorquage. Mère et fils sont ensuite emmenés jusqu’au poste de commandement, où leurs proches les attendaient, soulagés. D’autres réflexes ont facilité leur repérage. Tami Laird avait laissé les feux de détresse allumés durant la nuit, rendant leur position plus visible. Son fils, lui, a utilisé un sifflet pour émettre trois brefs coups – un signal internationalement reconnu en situation de détresse.



















