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Donald Trump a annoncé mercredi avoir parlé avec Vladimir Poutine de l’Ukraine, où le président américain ne croit pas à une « paix immédiate », et de l’Iran, qu’il a accusé de « traîner les pieds » dans les discussions sur le nucléaire.
Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump dit avoir eu avec son homologue russe une « bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate » en Ukraine.
« Le président Poutine a dit, très fermement, qu’il allait devoir riposter aux récentes attaques » ukrainiennes contre des bombardiers russes, a ajouté le président américain, en précisant que l’entretien avait duré « une heure et quinze minutes ».
L’Ukraine avait lancé le week-end dernier une attaque complexe et ingénieuse de drones explosifs sur plusieurs aérodromes russes, détruisant ou endommageant de nombreux avions militaires.
Les négociations entre Kiev et Moscou sur une trêve, que Donald Trump a encouragées, sont au point mort. Les deux dirigeants ont également parlé de l’Iran, et Donald Trump n’a pas caché son impatience, alors que le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, a estimé mercredi qu’une proposition américaine en vue d’un accord sur le nucléaire allait à l’encontre des intérêts de son pays, sur fond de divergences liées à l’enrichissement d’uranium.
Le président américain a accusé l’Iran de « traîner des pieds » dans les négociations et ajouté qu’il voulait « une réponse définitive dans un laps de temps très court ».
Il a par ailleurs rapporté que Vladimir Poutine avait « laissé entendre » qu’il pourrait « participer » également à ces pourparlers qui se déroulent jusqu’ici entre Iraniens et Américains.
« J’ai dit au président Poutine que l’Iran ne pouvait pas se doter de l’arme nucléaire et je crois que nous sommes d’accord sur ce point », a écrit le président américain, en jugeant que son homologue russe, qui entretient une relation étroite avec Téhéran, « pourrait peut-être jouer un rôle utile pour arriver à une rapide conclusion ».
Le Kremlin avait défendu mardi le « droit » de l’Iran à développer son énergie nucléaire civile. La Russie, qui dispose officiellement du plus grand arsenal nucléaire au monde, hérité de l’URSS, et l’Iran se sont largement rapprochés depuis le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine en 2022.


















