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La Russie et la Chine ont condamné samedi l'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué vendredi dans une frappe israélienne dans la banlieue de Beyrouth.
"Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités" pour "mettre fin à l'effusion de sang", a insisté le ministère russe des Affaires étrangères, estimant que l'État hébreu portait "l'entière responsabilité" des conséquences "dramatiques" que l'assassinat du chef du Hezbollah pourraient entraîner dans la région.
La Russie a régulièrement dénoncé la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. Moscou entretient des liens avec le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et le Hezbollah. Tous deux sont soutenus par l'Iran, qui est également un allié important de la Russie.
Dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a condamné indirectement l'escalade entre Israël et le Hezbollah. "Les combats ont recommencé au Liban, mais la force ne peut pas remplacer la justice", a-t-il lancé quelques heures après la confirmation de la mort de Hassan Nasrallah.
