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La télévision publique espagnole le confirme, elle boycottera l’Eurovision si Israël y participe

Par RTL Info avec AFP
La télévision publique espagnole vient de l’annoncer : elle boycottera le concours de l’Eurovision si Israël y participe.

Le cas échéant, l’Espagne rejoindrait l’Irlande, la Slovénie, l’Islande et les Pays-Bas, qui ont déjà annoncé qu’ils n’enverraient pas de représentant lors de la prochaine édition si Israël y prend part. Mais l’Espagne est le premier des pays du groupe dit des «Big Five», qui regroupe les principaux contributeurs au concours (Espagne, Royaume-Uni, France, Italie et Allemagne) à brandir cette menace de boycott.

Ces cinq pays participent à la finale du concours sans avoir à se qualifier car leurs contributions à l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER), propriétaire et gestionnaire de l’Eurovision, sont les plus importantes.

RTVE, dont le conseil d’administration a validé cette prise de position mardi, a déclaré espérer que l’UER décidera d’exclure Israël du concours lors de son assemblée générale de décembre.

«Dans le cas où les membres de l’UER décident de maintenir la KAN israélienne (le diffuseur israélien du concours) dans la compétition, RTVE devra concrétiser la menace de se retirer du concours pour la première fois de l’histoire», a expliqué la radio-télévision publique espagnole dans un communiqué.

«Nous devons faire en sorte qu’Israël ne participe pas à la prochaine édition de l’Eurovision» et «si nous (n’y) parvenons pas, l’Espagne ne doit pas prendre part» au concours, avait déjà estimé lundi le ministre espagnol de la Culture Ernest Urtasun.

Lors de la dernière édition de l’Eurovision, la télévision publique espagnole avait déjà défié l’organisme responsable de l’organisation du concours, qui l’avait sommée de cesser ses références à l’offensive à Gaza sous menace de sanctions, en diffusant un message de soutien aux Palestiniens avant sa retransmission de l’événement.

Après cette édition de l’Eurovision, qui s’est tenue en mai, le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez avait déjà jugé qu’Israël ne devrait pas continuer dans ce concours.

L’Espagne, qui a reconnu l’État de Palestine en mai 2024 avec l’Irlande et la Norvège, est devenue une des voix les plus critiques de l’UE à l’égard du gouvernement de Benjamin Netanyahu, avec lequel les relations sont très tendues.

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