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L'armée israélienne a abattu des "terroristes" présumés au cours de plusieurs assauts menés jeudi dans la bande de Gaza, a-t-elle affirmé vendredi. Ils seraient liés aux attaques dirigées par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, sur le sol israélien le 7 octobre dernier.
Jeudi, les sirènes anti-missiles ont retenti à la frontière israélo-palestinienne après qu'une série de roquettes ont été tirées depuis Gaza vers le sud d'Israël. Depuis le 7 octobre, environ 9.500 tirs de roquettes et de mortier vers l'État hébreu ont été recensées, un nombre en forte diminution depuis l'opération militaire terrestre que l'armée israélienne a lancé dans la bande de Gaza.
La nouvelle flambée de violence en Israël et Palestine, dans un conflit qui perdure depuis la création d'Israël en 1948, a déjà coûté la vie à 10.812 personnes, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.412 enfants, selon un décompte vendredi du ministère de la Santé du Hamas. En Cisjordanie occupée, où les violences se multiplient, 18 Palestiniens ont été tués jeudi dans plusieurs localités, dont 14 lors d'un raid israélien dans la ville de Jénine, bastion des groupes armés, d'après le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne. Au total, au moins 170 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens en Cisjordanie depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha), le nombre de déplacés à Gaza s'élève désormais à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants que compte ce territoire coincé entre Israël et la mer.
En Israël, au moins 1.400 personnes ont péri depuis début octobre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque. En outre, 239 personnes ont été enlevées et sont retenues à Gaza.