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Avec 4.400 participants, les Émirats arabes unis, pays-hôte de la COP28, représentent la plus grosse délégation à ce sommet annuel de l'Onu sur le climat, qui se déroule à Dubaï, selon des chiffres de l'ONG Carbon Brief, diffusés samedi. Le Brésil (3.081 participants), la Chine et le Nigeria (1.411 membres chacune) sont les trois plus grosses délégations suivantes.
Du point de vue européen, c'est la France qui est venue en force, avec 800 représentants. L'Allemagne suit, avec 468 participants. La Belgique envoie, elle, 181 personnes à la COP28.
Du côté des plus petites délégations, l'on retrouve la Corée du Nord avec deux personnes, le Nicaragua (6 participants) et l'Érythrée (7). Comme lors des deux précédents sommets, l'Afghanistan et Myanmar (Birmanie) ne participent pas.
Quelque 80.000 personnes sont attendues à cette COP, soit bien plus que l'an dernier où 50.000 participants s'étaient réunis à Charm el-Cheikh, en Égypte. Cette année, environ 3.000 personnes prendront part également à l'événement de manière virtuelle.
Les Émirats arabes unis et le président de la COP28, le sultan al-Jaber, font face à de nombreuses critiques, ce dernier étant CEO de la compagnie pétrolière nationale ADNOC. De nombreux lobbyistes de l'industrie des énergies fossiles sont également attendus à la COP, alors que les négociations lors du sommet devraient se concentrer sur la manière de parvenir à un monde sans énergies fossiles. Pour faire face aux critiques, les Émirats ont publié des listes nominatives de toutes les délégations participantes, dans un effort affiché de transparence.
