Accueil Actu Monde International

Les frappes israéliennes se poursuivent à Gaza, où menace la famine

L'armée israélienne bombardait samedi la bande de Gaza sans signe tangible d'un cessez-le-feu à court terme dans la guerre qui fait rage le gouvernement israélien et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.

Aux premières heures samedi, des témoins ont fait état de frappes israéliennes dans le territoire palestinien. L'enclave est en proie à une crise humanitaire majeure alors que la famine menace et que les trois quarts des quelque 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés, selon l'Onu.

De leur côté, les brigades al-Qassam (la branche armée du Hamas) ont revendiqué des tirs de roquettes en territoire israélien, tout près de la bande de Gaza.

Les espoirs d'un cessez-le-feu à court terme à Gaza semblent ainsi douchés. Alors que le conflit entré dans son 9e mois, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a effectué une énième tournée au Proche-Orient pour tenter de sauver le plan de cessez-le-feu annoncé le 31 mai par Joe Biden. M. Blinken a jugé "irréalisables" certains changements demandés par le Hamas alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n'a pas officiellement répondu.

Le plan prévoit d'abord un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages retenus à Gaza et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Pendant ce temps, le manque de soins et de nourriture fait des ravages à Gaza et en Cisjordanie. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 8.000 enfants âgés de moins de cinq ans ont été soignés à Gaza pour malnutrition aiguë, "dont 1.600 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère". Vendredi, l'OMS s'est aussi inquiétée de l'aggravation de la crise sanitaire en Cisjordanie occupée, où les restrictions, les violences et les attaques contre les infrastructures médicales compliquent l'accès aux soins.

À la une

Les plus lus