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Bart De Wever, accompagné de deux ministres, est en route pour l'Ukraine. Que va-t-il y faire concrètement ?
Bart De Wever est en route pour l'Ukraine. Le Premier ministre est accompagné par les ministres de la Défense, Théo Francken et des Affaires étrangères, Maxime Prévot.
Jusqu'à présent, peu de détails ont filtré sur l'organisation de ce déplacement. "C’est un peu la 7e compagnie aux couleurs noir-jaune-rouge : Bart De Wever, Maxime Prévot et Théo Francken ont embarqué dans le plus grand des secrets avec une petite dizaine de chefs d’entreprises, des entreprises actives dans le secteur de la Défense", nous précise Martin Buxant, notre référent politique.
Tout cela a été préparé confidentiellement pour des raisons de sécurité : pas question, par exemple, qu’un avion militaire belge dépose la délégation directement à Kiev, car c’est trop dangereux : il faut d'abord se rendre en Pologne et de là, les ministres belges prendront le train vers la capitale ukrainienne. Soit trois jours de voyage pour rester seulement quelques heures sur place.
Concrètement, pourquoi ce déplacement a été organisé ? "En matière de business, les premiers arrivés sont souvent les mieux servis", détaille Martin Buxant. "Or, on sait que l’Ukraine a des besoins énormes en matière d’armement, certainement avec le potentiel désengagement des États-Unis. Il s’agit donc de positionner les entreprises belges sur le devant de la grille de départ, qu’elles puissent voir et répondre aux demandes des Ukrainiens".
Parmi ces entreprises, une célèbre wallonne : l'entreprise FN Herstal Browning Group en fait partie, tout comme les Français de John Cockerill, également basés à Liège. Les Bruxellois de Sabena Enginering sont là aussi : ce sont eux qui font la maintenance des avions de chasse.
"Côté flamand, on a des sociétés comme OIP, qui fait des viseurs pour les armes, Sioen, KNDS, et puis les Français de Thalès et les Finlandais Patria sont également dans les valises de la mission De Wever", précise Martin Buxant.
