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Le président des Maldives Mohamed Muizzu a demandé à l'Inde de retirer d'ici au 15 mars ses soldats, au nombre d'une centaine, stationnés dans le pays, a annoncé dimanche à la presse un de ses principaux collaborateurs.
"Le président Mohamed Muizzu, a présenté cette demande lors de la réunion du comité de haut niveau entre les deux nations... La proposition est actuellement à l'étude", a déclaré aux journalistes ce haut responsable. La date limite du 15 mars a été fixée dimanche lors de discussions avec des responsables indiens dans cet archipel de l'océan Indien, a déclaré le secrétaire à la politique publique de Mohamed Muizzu, Abdulla Nazim Ibrahim. Il a formulé sa demande au lendemain de son retour de Chine, où il a signé une série d'accords.
New Delhi a longtemps considéré l'archipel de l'océan Indien comme faisant partie de sa sphère d'influence, mais depuis la dernière élection présidentielle, ce pays penche à présent vers la Chine, premier créancier des Maldives. Mercredi, Pékin et Malé ont signé plusieurs accords, notamment sur le climat, l'agriculture et les infrastructures.
Après un premier don d'hélicoptères, New Delhi avait renforcé en 2016 sa présence militaire aux Maldives, et des soldats indiens opéraient ces dernières années trois avions pour des patrouilles dans l'espace maritime de l'archipel.
Les Maldives, connues comme l'une des destinations touristiques les plus prisées d'Asie du Sud, avec des plages de sable blanc immaculées et des stations balnéaires de luxe, sont également devenues un point de friction entre l'Inde et la Chine. L'archipel constitué de 1.192 petites îles dans l'océan Indien occupe une position stratégique, car il est traversé par de grandes voies de navigation est-ouest.



















