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Le groupe américain Nvidia souhaite construire un réseau d'usines de fabrication de puces pour l'intelligence artificielle (IA) au Japon afin de créer une sorte d'"écosystème" pour l'IA dans le pays, a déclaré son patron Jensen Huang lors d'une visite au ministre japonais de l'Économie.
Nvidia mettra également en place un laboratoire de recherche sur l'IA et investira dans des start-ups locales. L'entreprise prévoit de collaborer avec des institutions de recherche, des organisations et des entreprises japonaises à cette fin, a indiqué M. Huang lors de sa rencontre avec le ministre de l'Économie, Yasutoshi Nishimura. Avant cela, le patron avait également rencontré le Premier ministre japonais Fumio Kishida pour discuter de l'IA.
Le Japon veut devenir un leader dans ce domaine et accorde déjà des milliards de subventions pour développer son industrie des puces. Celles de Nvidia sont largement utilisées pour le développement de l'IA par de grandes entreprises japonaises telles que SoftBank, NEC et Nippon Telegraph & Telephone, par exemple.
Le Japon possède toute l'expertise technologique et la capacité industrielle nécessaires au développement de l'IA, estime Jensen Huang. Il a rappelé les décennies d'expérience du pays asiatique dans les domaines de l'ingénierie électrique, de la fabrication et de la robotique.
Pour réussir un tel développement, le Japon ne peut pas se passer des puces de Nvidia, a renchéri le ministre Nishimura. "Nous ne pouvons pas le faire sans coopération."
Singapour se développe également dans le domaine de l'IA. Lundi, cette cité-Etat a annoncé son intention de tripler le nombre d'ingénieurs en la matière pour le porter à 15.000, en formant des personnes localement et en faisant venir d'autres de l'étranger pour travailler sur l'IA.
