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Ce qui semblait encore relever de la science-fiction pourrait bientôt faire partie du quotidien new-yorkais. Une start-up américaine, Archer Aviation, a levé le voile sur son projet de taxi volant, un appareil électrique conçu pour relier Manhattan aux principaux aéroports de la région en moins de 15 minutes.
Un design pensé pour le confort
Le véhicule, baptisé « Midnight », peut transporter quatre passagers, en plus d’un pilote. « Il y a un pilote à l’avant avec beaucoup de place. Il y a aussi un grand design et du confort pour les 4 passagers à l’arrière », détaille Julien Montousse, vice-président chargé du design chez Archer.
Doté de 12 moteurs à hélices, ce taxi volant vise à proposer une alternative rapide, propre et silencieuse aux trajets routiers encombrés. En partenariat avec United Airlines, Archer prévoit d’assurer des liaisons entre la ville et les aéroports JFK, Newark et LaGuardia.
Gagner du temps, sans embouteillages
« Je pense que personne n’aime les embouteillages. Personne n’aime rester assis dans une voiture pendant 90 minutes pour parcourir 24 kilomètres », souligne Adam Goldstein, PDG d’Archer. Il ajoute : « C’est presque une machine à remonter le temps. Ce produit va permettre de parcourir les mêmes types de distances en 5 à 10 minutes. »
L’ambition est claire : diviser le temps de trajet par six et transformer l’expérience de mobilité urbaine pour les voyageurs pressés.
Une révolution encore en phase de décollage
Avant de voir le ciel new-yorkais traversé par ces engins futuristes, plusieurs étapes restent à franchir. La plus cruciale : l’homologation par la FAA, l’agence fédérale américaine de l’aviation.
C’est le début du nouvel âge d’or de l’aviation
« C’est comme la première fois qu’un 737 s’est envolé », compare Adam Goldstein. « Le premier Boeing 737 a été présenté en 1964 et il a fallu de nombreuses années pour le faire évoluer vers ce que nous connaissons aujourd’hui. C’est la même chose aujourd’hui, c’est le début du nouvel âge d’or de l’aviation. »
Pour quel prix ?
L’objectif à long terme est de rendre cette technologie accessible au plus grand nombre. Archer estime qu’à mesure que le service se développera, le coût d’un trajet pourrait s’aligner sur celui d’un taxi traditionnel. La société prévoit déjà le déploiement d’une dizaine d’appareils dès 2025.
Si New York est la première ville à tester cet engin, elle ne sera pas la seule : des vols commerciaux de taxis volants sont également envisagés très prochainement aux Émirats arabes unis.
