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La marche pour la Journée internationale des droits des femmes, à Bruxelles, a été l'objet, également, de revendications politiques.
Des milliers de personnes ont afflué ce samedi vers la capitale pour alerter sur des "régressions inquiétantes" concernant les droits des femmes. Organisée chaque année à l'occasion du 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes, la manifestation exige "des responsables politiques un changement de cap radical".
"Nous ne sommes pas encore confrontées à un backlash (retour de bâton, NDLR) aussi ouvert et féroce qu'aux États-Unis", admet la Marche mondiale des femmes, organisatrice de la manifestation. Cependant, "les récentes décisions gouvernementales en matière de droits sociaux nous alertent sur des régressions inquiétantes".
Au cours de cette marche, plusieurs organisations ou partis politiques étaient également représentés, comme le MR. Sur place, Hadja Lahbib, commissaire européenne, et Bernard Quintin, ministre de l'Intérieur, ont été pris à partie par de nombreux manifestants, qui en profitaient également pour s'en prendre au gouvernement Arizona.
Selon nos confrères de la RTBF, les deux politiques ont dû quitter les lieux pour des raisons de sécurité, visés par des huées, des insultes et des jets d'eau.



















