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Il vole un véhicule du SMUR à Charleroi et provoque un accident impressionnant quelques kilomètres plus loin

Un important accident s'est produit hier soir à Lodelinsart: un homme a volé un véhicule du SMUR de l'hôpital Marie Curie et a ensuite provoqué un accident au niveau de la chaussée de Bruxelles. 

Hier soir, l'hôpital Marie Curie de Lodelinsart a vu l’un de ses véhicules du SMUR être dérobé. Un individu est parvenu à s’introduire dans l’enceinte de l’hôpital avant de fuir à bord d'une voiture médicalisée. Selon le parquet de Charleroi, l'homme a provoqué un accident peu après, au niveau d’un rond-point à Gosselies.

Le véhicule du SMUR
©FVH

Rapidement, les services de police et de secours sont intervenus sur place. L'homme a été transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins avant d’être privé de liberté. Il doit être entendu ce jeudi par les enquêteurs.

Un impact direct sur les soins d’urgence

Ce vol n’est pas sans conséquence pour l’hôpital. Frédéric Dubois, directeur de la communication des hôpitaux HUmani, dénonce un acte lourd de conséquences :
"Ce qu'on a pu voir sur les vidéos, c'est qu'il avait vraiment l'intention de voler quelque chose. Les intentions délictueuses sont claires, et pour la santé publique, c'est limite criminel".

Pendant 1h20, l’hôpital n’a pas pu assurer la disponibilité de son service SMUR pour les appels d’urgence du 112. Une indisponibilité critique. "Non seulement il faut remplacer le véhicule, ce qui risque de prendre plusieurs mois, mais il y a également le volet détruit qu’on ne pourra plus utiliser", ajoute Frédéric Dubois. "Ce n’est pas quelque chose qu’on peut faire du jour au lendemain, c’est vraiment un gros problème pour l’hôpital".

Des failles de sécurité ?

La question de la sécurité des infrastructures est désormais au cœur des préoccupations. Malgré les 500 caméras installées dans l’établissement, l’intrusion n’a pu être évitée. La direction s’interroge encore sur la manière dont le suspect a pu accéder à un véhicule d’urgence. "On ne sait pas encore très bien comment il est entré", reconnaît Frédéric Dubois. "Ce qu'on va faire, c'est analyser tout ça, revoir ou augmenter la sécurité de certains locaux, de certains accès, et revoir certains protocoles également".

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