La démolition du pont de La Louvière sur l'E42 va débuter: qu'est-ce que cela implique pour la circulation?

Les travaux ont débuté il y a un an déjà, mais la phase de démolition va seulement démarrer. Cette phase ne concerne que la partie du pont reliée à Mons à Charleroi, une étape nécessaire, car la simple restauration était impossible.

Plus cher à rénover 

"À partir du moment où on considère que la rénovation présente plus d'inconvénients, voire de coûts, on passe alors à une phase de réhabilitation, de démolition, partielle ou complète. Ici, elle est partielle parce qu'on conserve notamment les piles et culées qui sont les fondations de l'ancien ouvrage, et on reconstruit un nouvel ouvrage mixte.", explique Philippe Genbauffe, ingénieur-chef de projet.  

C'est à quelques kilomètres au-delà, sur l'ancien site de l'usine Duferco que les différentes parties de la charpente métallique sont pour l'instant assemblées. "Elle a été transportée en vingt colis par transport exceptionnel de nuit, et maintenant, elle est assemblée, donc les vingt colis sont soudés pour pouvoir être reconstituées en six colis qui vont ensuite être transportés par voie d'eau.", indique Emilie Fautrez, directrice de projet.

Une vitesse réduite 

Cette phase devrait durer 4 mois. Pendant ce temps, l'ancien pont sera démoli. Une démolition qui aura forcément un impact sur la circulation. Les deux bandes en direction de Charleroi seront déviées de l'autre côté sur le pont supportant habituellement les voies vers Mons. L'impact de cette déviation devrait rester léger. "La capacité restera donc la même, deux fois deux bandes, mais avec une vitesse maximale réduite tout de même à 70 km/h pour assurer la sécurité à la fois des usagers et des ouvriers", expose la porte-parole Sofico.

Le chantier devrait être terminé au mois de février 2026, mais la circulation sur le pont devrait reprendre dès la fin de l'année 2025.