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L'hôpital des Viviers apporte du réconfort aux soins palliatifs d'une nouvelle façon: "L'occasion de vivre un autre moment dans un autre temps"

À Charleroi, nous avons suivi un piano. Il a déménagé à la fin de l'année dernière dans le tout nouvel hôpital des Viviers et il est installé au service des soins palliatifs. Ses notes résonnent au moins une fois par mois pour le plaisir des patients.

Les notes du piano résonnent au moins une fois par mois dans cette unité de soins palliatifs. Dominique est sorti de sa chambre pour y écouter la mélodie. Les souvenirs remontent à la surface. "Ca me serre le coeur parce que je songe aussi à la période d'ici et à la période avant", nous répond-elle. 

Un moment comme suspendu dans le temps qui s'écoule lentement. Assise devant le clavier, la pianiste partage avant tout sa passion pour la musique. "Je viens vraiment pour partager la musique. La musique c'est quelque chose d'universel. Il n'y a pas de barrière linguistique, il n'y a pas de milieu sociétal ou quoi que ce soit", s'explique Fabiana Regedor, médecin assistant.

La musique peut aussi apaiser le patient et ses proches. "La dernière fois que je suis venue, j'ai eu un retour de plusieurs familles qui étaient vraiment dans une situation difficile. Elles sont venues me remercier d'avoir juste pu attendrir l'atmosphère qu'il y avait ici dans le service", témoigne-t-elle.

D'autres musiciens, comme des violoncellistes ou percussionnistes, viennent aussi donner au moins une fois par mois un peu de leur temps à ces patients en fin de vie. "On a vu des personnes qui étaient complètement refermées, repliées sur elles-mêmes. L'interlude musical, c'était l'occasion de pouvoir vivre un autre moment dans un autre temps", rapporte Vanessa Baio, psychologue. "Ça leur permettait peut-être pas de devenir tout à coup très bavard, mais d'ouvrir un dialogue ne fût-ce que sur le souvenir."

Un moment qui permet de s'évader des murs de l'hôpital et d'oublier un peu la maladie.

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