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La version initiale de l'agression au TEC Liège contredite par le parquet: c'est le chauffeur qui "a porté des coups violents" au passager

Un mouvement de grève a paralysé plusieurs dépôts TEC après une altercation. Les images contredisent la version initiale du chauffeur. Le parquet a ouvert une enquête.

Un mouvement émotionnel s'est déclenché mercredi matin aux dépôts TEC de Robermont, Jemeppe, Omal, Oreye, Bassenge, Wanze et Rocourt. Actuellement, aucun bus ne sort de ces dépôts. Le tram a aussi été mis à l'arrêt, a précisé, dans un second temps, la société de transport.

Le motif de cette grève était l'agression d'un chauffeur par deux passagers. Mais ce soir, cette version, donnée par le conducteur, est contredite par le parquet suite à la saisie des images de caméras.

"Le chauffeur TEC, au volant de son véhicule s’est avancé vers l’homme et s’est arrêté à quelques centimètres de celui-ci", communique le parquet. "Ce dernier porte alors un coup sur le capot du véhicule. Le chauffeur sort alors de sa voiture et court après l’individu, le rattrape, le fait tomber au sol et lui porte des coups violents."

Une collègue du chauffeur est alors intervenue pour lui demander de stopper ses coups en l'attrapant par le bras. C'est à ce moment que la compagne du passager est intervenue.

"La passagère du bus intervient et s’en prend à son tour violemment à l’employée de la TEC", explique le parquet. "La passagère est alors projetée au sol, frappée et traînée sur plusieurs mètres par le chauffeur de bus. La passagère se relève et porte de nouveau un coup à l’employée du TEC. Le passager n’a quant à lui porté aucun coup."

Le parquet précise que les deux passagers, visiblement sous l'influence de l'alcool, connus de la Justice, ont été déférés au Palais de Justice. Ils ont été présentés à un juge d’instruction, lequel, au vu des images, les a libérés sous conditions. L’enquête se poursuit.

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