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À Liège, l'hôpital de la Citadelle a accueilli des élèves du secondaire pour une journée découverte. L'objectif : leur montrer la réalité du terrain à travers des rencontres et des ateliers. Une journée qui permettra aux jeunes de s'aider à s'orienter.
Noémie est en dernière année de secondaire. Elle profite de cette journée découverte pour trancher entre des études d'infirmière ou de médecine. Et après les ateliers, son cœur penche pour les urgences. "J'aime vraiment bien le fait que ça change beaucoup de jour en jour. Et le fait que ce soit des blessures ou plus grave, le sang ne me dérange pas du tout. Donc là on a pu aller voir la traumato et tout ça. Et personnellement ça m'a beaucoup beaucoup attiré. Donc je me dirige quand même plus vers la médecine pour peut-être au final me retrouver dans les urgences."
Lily Clémentine, elle, pense à devenir sage-femme. Mais cette immersion lui permet aussi d'explorer les débouchés en soins infirmiers. "Je trouve que le métier d'urgentiste m'attire beaucoup. Et technologue en imagerie médicale, c'était très intéressant comme visite. Mais j'avoue que je garde une préférence pour sage-femme, puéricultrice. Et du coup je pense que je vais plus aller me diriger par là."
Direction le labo. Alice étudie les sciences fortes, elle ne soupçonnait pas toutes les étapes qui suivent une simple prise de sang. "On voit mieux les débouchés, etc. De ce qu'on fait à l'école aussi, ça fait le lien entre les deux. Et puis on a parfois des travaux pratiques à l'école, mais c'est plus rare. Donc c'est bien de pouvoir faire des choses manuelles ici."
L'objectif de cette journée : susciter des vocations, avec des ateliers proposés en plein cœur des vacances scolaires. "On a besoin de ces transmissions jeunes et moins jeunes. Et quand on voit des motivés, et quand ils viennent ici en vacances, et qu'ils viennent chez nous, ça veut dire quelque chose. Et moi vraiment je suis très heureux de ça. Et je crois beaucoup en cette génération Z qui n'est pas que réseaux sociaux."
La plupart des animations ciblent des métiers en pénurie : informatique, technologie médicale, des domaines où les bras manquent cruellement.
