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Le prix de l'énergie repart à la hausse: quelles options s'offrent aux consommateurs en septembre?

Après un été marqué par des tensions géopolitiques, les prix de l'énergie repartent à la hausse, impactant directement les consommateurs. Entre volatilité des marchés du gaz et hausse des factures, les ménages belges doivent faire face à des choix cruciaux. Voici le premier baromètre du prix de l'énergie de septembre. 

En septembre 2024, les prix de l’énergie ont de nouveau augmenté, un rebondissement attendu après une hausse observée sur les marchés de l'énergie au mois d’août. Les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient et l’impact de la guerre en Ukraine continuent de toucher ce marché instable. 

En effet, le marché du gaz reste particulièrement sensible aux évolutions internationales. Le 9 août, les prix du gaz sur le marché TTF (Title Transfer Facility), point de référence en Europe, ont atteint leur plus haut niveau de l’année, à environ 41 €/MWh. Cette augmentation de 75 % par rapport au prix le plus bas de l’année illustre bien la volatilité persistante de ce secteur.

Malgré cela, nous restons loin des prix record enregistrés en mars 2022, où le MWh avait grimpé à 345 €, suite aux premières conséquences de l’invasion russe en Ukraine.

Une situation contrastée sur les prix du gaz

Heureusement pour les consommateurs, cette flambée estivale des prix du gaz ne dure pas. Depuis la mi-août, les prix ont de nouveau diminué. Ce retour à la baisse s’explique, entre autres, par le fait que les stocks de gaz européens sont déjà remplis à 92 %, ce qui offre une certaine marge de manœuvre aux acteurs du marché, réduisant la pression sur les prix à court terme.

Les consommateurs subissent cependant toujours autant la fluctuation de ces prix. Selon les nouvelles cartes tarifaires de septembre, un foyer moyen paie environ 80 euros de plus par an pour sa consommation d’électricité et de gaz. 

Par rapport au mois de mars, un contrat fixe revient désormais entre 260 et 270 euros plus chers sur une base annuelle. Bien que la situation soit moins critique qu’en 2022, les prix actuels demeurent bel et bien plus élevés qu’il y a quelques mois.

Fixe ou variable : quel contrat choisir ?

Face à cette instabilité des prix de l’énergie, la question du type de contrat à privilégier – fixe ou variable – se pose plus que jamais. Tout dépend des préférences personnelles des consommateurs et de leur tolérance au risque.

Pour ceux qui cherchent à bénéficier du prix le plus avantageux sur le moment, un contrat à tarif variable reste l'option la plus économique. Cependant, les adeptes de la sécurité et de la stabilité peuvent préférer un contrat fixe, bien qu'ils doivent s’attendre à payer en moyenne 350 euros de plus par an pour cette tranquillité d'esprit.

Lorsque vous avez une hausse des prix, ce n'est pas vraiment le moment d'opter pour un prix fixe

Il est essentiel de comparer les offres, car les écarts de prix peuvent être significatifs. Certains tarifs fixes peuvent même être plus intéressants que des tarifs variables, surtout lorsque les offres promotionnelles sont prises en compte.

"Plus les prix sur les marchés augmentent, plus la prime de risque calculée par les fournisseurs augmente. Donc, lorsque vous avez une hausse des prix, ce n'est pas vraiment le moment d'opter pour un prix fixe. Ça ne veut pas dire que le prix fixe actuel n'est pas bon, mais ce n'est peut-être pas le bon moment lorsque les prix augmentent", confirme Anne-Elisabeth Sprimont, chargée de communication à la Commission Wallone pour l'Energie. 

Attention aux pièges des promotions

Les promotions peuvent paraître attirantes, mais il est important de garder en tête qu'elles sont souvent temporaires et limitées à la première année du contrat. N'hésitez donc pas à comparer régulièrement les offres disponibles.

Le mazout

En ce qui concerne le prix du mazout, la situation est plutôt favorable aux consommateurs. Nous sommes actuellement au niveau le plus bas depuis mai 2023. Pour une commande de 2 000 litres, le coût s'élève aujourd'hui à 1 611 euros, contre 2 056 euros à la même période l'an dernier, soit une économie de 445 euros.

La hausse des prix de l’énergie, bien qu’anticipée, reste une source de préoccupation pour les consommateurs. Entre la volatilité des marchés et les incertitudes géopolitiques, il est difficile de prévoir avec certitude l’évolution des tarifs dans les mois à venir.

Il est donc crucial de rester vigilant, de s’informer et de comparer régulièrement les offres afin d'optimiser son budget énergétique.

 

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